Arrêtez les tactiques dilatoires. Faites preuve de transparence et fixez une date pour rencontrer l'équipe de négociation du SCFP-CSCSO.

Le vendredi 17 juin, l’équipe de négociation du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP (CSCSO) a rencontré le Conseil des associations des conseillers scolaires (CACS), représentant vos employeurs, et le ministère de l'Éducation, représentant le gouvernement provincial. Cette réunion a eu lieu à Toronto, en personne.

Arrêtez les tactiques dilatoires. Faites preuve de transparence et fixez une date pour rencontrer l'équipe de négociation du SCFP-CSCSO.
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Négociation du CSCSO 2022 – Mise à jour no 1

Le vendredi 17 juin, l’équipe de négociation du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP (CSCSO) a rencontré le Conseil des associations des conseillers scolaires (CACS), représentant vos employeurs, et le ministère de l’Éducation, représentant le gouvernement provincial. Cette réunion a eu lieu à Toronto, en personne.

Le simple fait d’obtenir la tenue de cette réunion constituait une petite victoire pour vous et vos collègues. Le 3 juin, la date la plus rapprochée pour ce faire, votre équipe a signifié l’avis de négocier. Conformément à la Loi sur la négociation collective dans les conseils scolaires, le gouvernement et les conseillers scolaires étaient tenus de nous rencontrer dans les 15 jours. Le gouvernement a tenté de retarder cette réunion, en invoquant à tort les récentes élections provinciales, ce qui n’est pas une raison légitime pour enfreindre la loi.

Ce qui a été discuté

La réunion de vendredi a duré cinq heures et portait sur la conclusion d’un accord sur la portée de la négociation centrale. Chaque convention collective d’un conseil scolaire est à deux volets, soit un volet central qui s’applique à tous (tous les conseils scolaires et tous les travailleurs et travailleuses de l’éducation du SCFP). L’autre étant un volet local qui ne s’applique qu’à votre unité de négociation et à votre conseil scolaire. En vertu de la loi, les parties centrales doivent se réunir et déterminer les sujets qui seront négociés au niveau central. La plupart des questions monétaires sont négociées au niveau central.

Les règles de base de cette ronde de négociation ont constitué l’autre point de discussion principal.

Puisque tous ceux d’entre nous qui sont à l’œuvre pour que les écoles de cette province fonctionnent jour après jour souhaitent intervenir dès que possible une convention collective équitable qui optimise la qualité de l’éducation et qui paie les travailleurs à leur juste valeur, votre équipe de négociation a proposé essentiellement la même portée centrale qu’en 2019 et 2014, à savoir la même division des enjeux (au niveau central ou local) que les conseillers scolaires et le gouvernement avaient accepté lors des deux dernières rondes de négociation.

Ce que vos patrons et le gouvernement ont dit

Nous pensions qu’il serait évident pour les deux parties, les représentants des travailleurs et des travailleuses et les patrons, d’accepter rapidement la même portée centrale que la dernière fois. Pourtant, quelque chose d’aussi simple que cela ne fut rien d’autre qu’une occasion pour le gouvernement provincial de retarder le tout.

Ils se disent qu’ils peuvent retarder plus longtemps le début des discussions sur les vrais questions qui vous tiennent à cœur, à vous et aux personnes qui s’occupent des enfants, en faisant traîner la première réunion d’aujourd’hui en une deuxième réunion inutile dans plusieurs semaines. (D’ailleurs, une autre date de réunion n’a pas encore été convenue).

Quant aux règles de base, votre équipe de négociation a clairement indiqué que les travailleurs et les travailleuses n’accepteront pas un « embargo médiatique ». Au contraire, ceux et celles d’entre nous qui vous représentent à la table de négociation ont l’intention d’être très ouverts et transparents avec l’ensemble des membres du SCFP-CSCSO.

Un embargo sur les communications pendant que les négociations sont en cours est une tactique qui profite de manière disproportionnée à la partie patronale/gouvernementale. De leur point de vue, plus les négociations sont secrètes, plus il leur est facile de dire une chose à votre équipe de négociation tandis qu’un porte-parole du gouvernement convoque une conférence de presse pour dire quelque chose de très différent qui résonne mieux auprès du public, comme l’a fait le ministre de l’Éducation en 2019.

Tout comme les centaines de conseillers et conseillères scolaires des 63 conseils scolaires s’attendent à voir les propositions que leurs représentants soumettront à la table de négociation, vous méritez de voir celles que votre équipe de négociation met de l’avant. Vous serez également plus en phase avec le travail de vos représentants syndicaux qui sont à la table lorsque vous lirez les détails des propositions que l’autre partie présentera.

Dans l’ensemble, les négociateurs des patrons ont déclaré qu’ils n’accepteraient rien aujourd’hui. Ils s’appuient toujours sur l’idée qu’ils doivent attendre qu’un nouveau cabinet du gouvernement provincial soit assermenté. Mais, les faits disent le contraire. Une page sur le site Web de l’Assemblée législative de l’Ontario indique clairement que « les ministres conservent leur portefeuille jusqu’à ce que de nouveaux ministres soient nommés au lendemain des élections ». Comme le gouvernement n’a pas changé et que chacun des ministres a été réélu, l’idée selon laquelle il n’est pas clair de savoir quelle direction ce gouvernement veut prendre est absurde.

Quelle est la prochaine étape?

Le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford nouvellement réélu est habilité à intervenir une entente avec vous, et ce avant la rentrée scolaire cet automne.

Vous avez le pouvoir, en tant que travailleurs et travailleuses solidaires et en tant que soignants et membres de la communauté, de faire pression sur vos parlementaires provinciaux et sur leurs représentants à la table de négociation.

Voici ce que vous pouvez faire

1. Parlez à vos collègues de la pétition-photo majoritaire « Les travailleurs et les travailleuses de l’éducation sont prêts à négocier ». Demandez à vos collègues de s’engager à agir pour avoir gain de cause et d’ajouter leur photo comme symbole de leur engagement envers l’action collective.

2. Joignez-vous à l’équipe de sensibilisation des parents que vos représentants locaux du SCFP-CSCSO organisent et distribuez des dépliants aux parents la semaine prochaine pour faire savoir à votre communauté que les travailleurs et les travailleuses de l’éducation se battent pour optimiser les conditions d’apprentissage à la table de négociation.

3. Participez à l’une des plus de 20 actions des travailleurs et travailleuses de l’éducation qui se tiendront le jeudi 23 juin pour livrer les dizaines de milliers de lettres que vous et vos collègues avez signées pour demander au premier ministre provincial Doug Ford d’engager le financement nécessaire pour l’éducation publique en Ontario, notamment de véritables augmentations de salaires et de dotation en personnel.

Envoyons tous, des dizaines de milliers d’entre nous, le même message à Doug Ford :

Arrêtez les tactiques dilatoires. Faites preuve de transparence et fixez une date et une heure pour rencontrer mon équipe de négociation du SCFP-CSCSO avant la fin du mois.

En toute solidarité,

Votre Comité de négociation central du CSCSO

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